Le Vietnam en famille : notre carnet de bord
Depuis la naissance d’Ulysse en juin 2021, nous nous sommes habituées à voyager avec des enfants, d’abord dans des locations européennes avant de nous envoler pour des longs courriers comme la Martinique ou le Sri Lanka. Lorsque Charlie a rejoint notre petite tribu, nous nous sentions prêtes pour partir loin avec un bébé et c’est ainsi que le Vietnam en famille s’est imposé à nous. Charlie a fêté son cinquième mois au Vietnam alors que nous séjournions dans la Baie d’Halong Terrestre. Avec elle, nous avons emprunté des bateaux pour naviguer entre des rochers karstiques ou dans le Delta du Mékong. Nous avons dormi dans un prepare de nuit en partance pour Hué. Nous avons exploré les plus beaux websites du Vietnam tout en respectant son rythme et ses besoins. Vous trouverez dans cet article, le récit de notre voyage en famille ainsi que des conseils pour voyage au Vietnam avec des enfants.
Le Vietnam en famille, notes de voyage, étape par étape
Jours 1 et 2 : Trépidante Hanoï
Lessivés après quelques seize heures de vol, incluant une courte escale à Doha, notre voyage au Vietnam en famille débute par une sieste. Il est neuf heures du matin à Hanoï. La air flow tourne à fond et je m’endors en écoutant la respiration paisible des enfants.
On start par se promener dans la vieille ville dans les rues des 36 companies. Charlie dans sa poussette Yoyo. Ulysse nous tenant la major. On passe de quartier en quartier, slalomant entre les petits tabourets des eating places de rue et les scooters garés sur le trottoir. Hanoï est vibrante, bruyante, bouillonnante. Traverser la rue demande un sure savoir-faire pour éviter voitures, scooters, bus et cyclo-pousses.
Très vite, on s’habitue au bruit et à l’agitation permanente qui règnent dans la capitale vietnamienne. Nos balades nous mènent du Temple de la Littérature à Train Street. De Phung Hung Mural Street au théâtre de marionnettes sur l’eau. Si je manque de piquer du nez, Ulysse, lui, se passionne pour les dragons.
Les Vietnamiens adorent les enfants. Ils passent leur temps à sourire à Ulysse et à essayer de le toucher, ce qu’il déteste. Alors on lui parle de l’significance du consentement. On lui apprend à dire “hello” pour contourner toutes ces marques d’consideration non sollicitées. Charlie babille dans le porte-bébé, collée contre nos corps. Ses cheveux fins bouclent sous l’humidité ambiante. Très vite, on refait nos valises. Il est déjà temps pour nous de quitter Hanoï pour Tam Coc.
Jours 3 à 5 : Baie d’Halong terrestre
Ici, à Tam Coc, l’ambiance n’a plus rien à voir avec l’agitation d’Hanoï. Les paysages urbains ont été remplacés par des rizières verdoyantes et des rivières serpentant entre des pains de sucre et des rochers karstiques. On loge dans une petite guesthouse pour 32€ la nuit avec vue sur les rizières, à l’écart du centre-ville animé de Tam Coc. La guesthouse est tenue par une lovable famille. Ulysse fait de la balançoire et saute dans la piscine en éclatant de rire. Lorsque la nuit tombe, on s’amuse à débusquer et observer les grenouilles. Pour s’endormir, on se raconte des histoires qui font peur, peuplées de sorcières mangeuses de bonbons de préférence.
A Tam Coc, on se déplace à pieds ou en taxi, après avoir téléchargé l’software Grab. On découvre Bich Dong, “la pagode de Jade” et ses temples sous la roche. On navigue le lengthy de la rivière Ngo Dong. Ulysse ne lâche pas notre rameur des yeux : il rame pieds nus. Ça l’intrigue. On boit des coups à la Duck Farm, un bar loin de tout perdu au milieu des rizières. Mais aucune hint de canards à cette période de l’année. Au petit matin, Ulysse et Charlie, lovée dans le porte-bébé, gravissent vaillamment les 500 marches de Hang Mua. Arrivés au sommet, on est couvert de sueur et fiers de nous. La vue en valait mille fois la peine. Ainsi que quelques regards de personnes peu bienveillantes signifiants clairement : “non mais qu’est-ce que ces enfants font là ?!”
Le soir, on longe la rue principale bordée de eating places. Souvent on s’arrête pour dîner dans le restaurant familial de Madame Hien, où la nourriture est excellente. Parfois on s’assoie au bord du quai, face aux barques vertes, où l’on regarde les enfants plonger dans le lac.
Jour 6 : Un prepare de nuit pour Hué
Il est 21h55 lorsqu’on embarque dans un prepare de nuit en path d’Hué. Les enfants ont les yeux embués par le sommeil. Ils ont vaillamment lutté pour rester éveillés aussi tard. On dort dans la cabine numéro 6 où deux lits couchettes nous attendent. Ulysse se glisse sans se faire prier sous la couverture grise et s’endort aussitôt. Charlie prend son dernier biberon de lait. J’éteins les lumières. Tout le monde roupille, bercé par les mouvements du prepare.
A 9h15, nous arrivons à Hué sous un soleil de plomb. On grimpe dans un taxi en path de notre hôtel. Ce dernier est immense. Il tient beaucoup plus du resort que de la pension de famille intimiste. On entend parler français partout. Mais pour 24 heures, ce sera parfait et la piscine est canon. D’ailleurs, les enfants sont déjà dans l’eau.
Après le déjeuner, on half pour découvrir le centre-ville. La navette de l’hôtel nous dépose à half-hour de marche de la citadelle impériale. On emprunte un cyclo-pousse pour se rapprocher en traversant la Rivière des Parfums où naviguent des bateaux ornés de têtes de dragons.
Dans la citadelle, on évolue entre les jardins et les monuments. Le lengthy des couloirs de la Cité Pourpre Interdite, Ulysse se fait attraper par un gang de mamies asiatiques en visite, avides de câlins. Il bat en retraite devant tant d’attentions non sollicitées. Et je dois piquer un dash pour le rattraper. Il court docket vite, le fourbe.
La sieste ayant sauté, on est tous KO quand la nuit tombe. Alors ce soir, pas de resto, on mange des pizzas et des fruits frais assis par terre sur la terrasse de notre chambre. Puis on enchaîne le bain, des histoires de sorcières qui mangent des bonbons (encore) et tout le monde au lit ! En vacances, le tunnel du soir est tout de même beaucoup plus easy à gérer.
Jours 7 à 10 : Hoi An, des milliers de lanternes et de touristes
La nuit est tombée. La foule se presse dans les rues de la vieille ville d’Hoi An. On slalome le lengthy des quais entre les passants et les marchands ambulants puis dans les rues du night time market, entre les vendeurs de street-food et de souvenirs. On finit par échouer dans un petit restaurant à l’écart des principales artères piétonnes pour manger un pho. Une parenthèse qui nous coupe du bruit et de l’agitation qui règnent dans la ville aux mille lanternes dès que le soir vient.
Depuis le début de notre voyage, on a rodé notre organisation. Nos visites débutent tôt. On embarque sur des coconut boats pour naviguer le lengthy de canaux bordés de cocotiers. On se perd dans les ruelles de la vieille ville à la découverte de son patrimoine. On prend la route pour explorer la région et découvrir d’anciens sanctuaires Chams.
Lorsque la chaleur devient trop forte, on se réfugie dans la petite guesthouse où l’on séjourne. Les children s’endorment à l’heure de la sieste. La climatisation tourne à plein régime mais l’air est toujours ou trop chaud, ou trop froid.
En fin de journée, on emprunte des taxis pour rejoindre tour à tour la vieille ville ou la plage d’An Bang Beach. Ulysse saute dans les vagues en éclatant de rire. Charlie gazouille en faisant des ronds de bras sur son transat. Autour de nous, quelques voyageurs mais surtout des locaux. Et lorsque la nuit tombe à nouveau, on dîne les pieds dans le sable, face à la mer, avec au loin, les lumières des bateaux qui clignotent.
Jours 11 à 16 : En bateau sur le Delta du Mékong
Pendant quelques jours, on pose nos valises dans le Delta du Mékong. Ben Tre d’abord puis Can Tho. Le Delta du Mékong, c’est une parenthèse hors du temps. Et contrairement aux précédentes étapes de notre voyage, ici, nous ne croisons que très peu de voyageurs.
A Ben Tre, on séjourne dans un petit hôtel en pleine nature, au bord du fleuve. Au matin, il pleut des cordes. Les grenouilles sont de sortie. Les k-ways aussi. Mais pas de répit pour les braves. On half naviguer en Sampan, une embarcation traditionnelle, le lengthy du Mékong. On s’arrête dans des plantations de coco. On s’aventure dans des canaux ombragés. On emprunte des tuk-tuks pour le plus grand bonheur d’Ulysse. On goûte des alcools faits à base de riz et de bananes – avec un petit effet tord-boyaux – et des bonbons à la coco. Ici, elle est omniprésente, utilisée pour l’alimentation mais aussi dans l’artisanat.
Dans le Delta du Mékong, Can Tho fait determine de métropole. C’est aussi le level de départ des bateaux qui mettent le cap au petit matin vers le marché flottant de Cai Rang à quelques kilomètres de là.
Dès 6 heures, le marché est en pleine effervescence. On navigue entre les différentes embarcations ambulantes. Les marchands de pastèque succèdent aux vendeurs de citrouilles qui eux-mêmes se trouvent après les vendeurs d’oignons. On accoste le lengthy d’un sampan pour prendre un café à emporter : black, salted, egg ou coconut espresso. Une petite dame et son fils nous font signe depuis leur bateau. Ils vendent des Banh Mis pour le déjeuner. Une autre dame se rapproche nous proposant des mangues et des rambutants.
A 8 heures, l’activité start à décroître. Alors on quitte le marché pour emprunter des canaux secondaires et regagner Can Tho.
Le soir, on flâne le lengthy du fleuve en promettant à Ulysse de lui trouver des jeux. L’atmosphère est détendue même si nous avons bien conscience que ce voyage touche à sa fin.
Jours 17 : Street meals à Ho Chi Minh Ville
Dernier jour au Vietnam. Nous avons passé deux jours à Ho Chi Minh Ville. Un premier jour avant de rejoindre le Delta du Mékong. Un second, la veille de notre retour en France.
Pour ce dernier jour et pour découvrir la ville différemment, nous avons rendez-vous avec Spring. Spring est une information touristique qui suggest ses providers by way of le web site Withlocals. Avec elle, on embarque pour une balade de trois heures sur le thème de la avenue meals du district 1 au district 10, en passant par le 3. Coconut espresso, Banh Mi, Che Chuôi… Spring nous emmène dans ses meilleures adresses et c’est un régal ! Ulysse dévore autant que nous.
Lorsque la nuit tombe, on avance dans les ruelles du night time market. On se pose sur de petits tabourets pour manger une glace à l’avocat et à la noix de coco. Un attroupement se forme autour de Charlie. Et on trouve au pied levé deux baby-sitters pour garder un œil sur la poussette, en maintenant un ventilateur à proximité pour la rafraîchir. Quelque soit notre étape au Vietnam, les gens ont toujours raffolé de nos deux enfants.
C’est notre dernière nuit au Vietnam. Le lendemain, on s’envolera pour Doha puis Paris.
Le Vietnam en famille : nos conseils pour voyager en tribu
Prendre l’avion avec des enfants
Le Vietnam est une vacation spot très enticing. Cet engouement se ressent sur les prix des billets d’avion. En partant en dehors des vacances scolaires et en choisissant un vol avec une escale de trois heures à Doha, nous avons réussi à trouver des billets accessibles avec Qatar Airways. Une fois sa réservation effectuée, il est potential de sélectionner ses sièges sur le web site de Qatar. Cela nous a permis de réserver un berceau pour Charlie pour nos vols aller et retour, ce qui est un confort non négligeable ! Ces berceaux sont disponibles pour des bébés pesant moins de 11 kg mais leur nombre est limité. Plus vous anticipez votre réservation, mieux c’est.
Se déplacer au Vietnam en famille
Pour nos déplacements, nous avons emprunté des vans collectifs réservés auprès d’agences de voyages et nommés “limousines” ainsi que des taxis privés. Il faut noter qu’il n’y a jamais de siège bébé proposés lors de ces déplacements. Généralement, Ulysse avait une place pour lui en étant attaché avec une ceinture de sécurité. Quant à Charlie, elle était lovée contre nous dans son porte-bébé.
En ville, nous avons utilisé la poussette YoYo de BabyZen pour Charlie à laquelle nous attachions le board, c’est à dire la planche à roulettes proposée en accessoire supplémentaire par BabyZen pour Ulysse.
Alimentation, hygiène et santé du bébé au Vietnam
Pour chacun de nos voyages, nous prévoyons en amont un petit inventory de couches mais aussi de lait en poudre et de petits pots pour bébé afin de ne pas avoir à faire des programs dès notre arrivée. Cela nous permet d’atterrir – dans tous les sens du terme – et de prendre nos marques. Cela nous a été très utile au Sri Lanka où la nourriture était très épicée. Dans les supermarchés vietnamiens, on trouve tous les produits de premières nécessités et des marques internationales pour l’alimentation et l’hygiène du bébé. On applique aussi des précautions de base comme acheter de l’eau dans des bouteilles bien scellées.
Côté santé, on souscrit toujours une assurance voyage au cas ou avec Chapka Assurance. Pendant le voyage, Charlie a eu un muguet buccal, ce qui est sans gravité. Mais l’assurance nous a permis de planifier un appel en visio avec un médecin pour recevoir par la suite une ordonnance en anglais.
Adapter son voyage au rythme de son bébé
En voyage, on adapte notre rythme à celui de nos enfants et à leurs besoins. Par exemple, il est unattainable qu’Ulysse manque sa sieste sinon il se transforme en Gremlins. Quant à Charlie, elle dort très peu en poussette. Et au mois de mai, il fait très chaud au Vietnam – avec une moyenne de 30°c selon la région où nous nous trouvions.
Aussi on partait tôt le matin se promener, ce qui nous permettait d’éviter la foule dans les principaux lieux touristiques. On rentrait à l’hôtel entre midi et deux pour se baigner. Les enfants en profitaient pour faire la sieste. Ce temps calme nous permettaient de préparer les activités des prochaines journées et de profiter également d’une pause. On ressortait en milieu d’après-midi quand la chaleur était moins écrasante.
L’accueil des locaux vis-à-vis des enfants
Les vietnamiens sont très chaleureux vis-à-vis des enfants et très tactiles également ! Ils ont l’habitude d’enlacer les enfants, de les prendre dans leur bras ou de les prendre en photographs. Charlie s’est souvent retrouvée accaparée par des bras étrangers dans les eating places où nous mangions. Quant à Ulysse, il a souvent dû subir de nombreuses marques d’affections contre son gré, câlins et joues pincées.
Le Vietnam en famille s’est imposé comme une vacation spot dépaysante et sécurisante. Nous avions eu de nombreux échos de voyageurs sur la beauté du pays, la facilité d’accès également, la qualité de ses hébergements et de sa gastronomie, aussi nous nous sentions en confiance pour partir avec de jeunes enfants dans cette vacation spot. C’est à mon tour une vacation spot que je recommanderai mais, en plus, je mentionnerai la gentillesse de ses habitants envers les enfants comme argument de taille. Vous trouverez sur ce weblog voyage l’intégralité de nos voyages en famille et récits pour organiser vos prochaines aventures.